Ni l’un ni l’autre ne monteront sans doute jamais sur un désormais hypothétique trône de France. Mais il n’est pas interdit de rêver. En cas donc de restauration de la monarchie dans la doulce France au cours des prochaines décennies, deux candidats pourraient prétendre à la couronne. D’une part, le Prince Jean d’Orléans (né en 1965), Duc de Vendôme, Jean IV, descendant de Louis Philippe (dernier roi de France, ou plus exactement selon ses dires, « roi des Français » de 1830 à 1848). Il rallie sur son nom les suffrages des mouvements royalistes traditionnels comme l’Action française.
Mais pour les légitimistes (qui n’ont pas accepté l’accession au trône de Louis-Philippe), le seul et unique héritier est Louis-Alphonse de Bourbon (né en 1974), Duc d’Anjou, Louis XX, aîné des descendants mâles d’Hugues Capet en primogéniture. Il est le descendant direct de Louis XIV.
Telle est en l’état actuel, la querelle dynastique qui oppose les branches Bourbons et Orléans. Sans intérêt pour nombre de nos contemporains, elle n’en passionne pas moins les nostalgiques et/ou férus d’Histoire de France qui, confrontés à un choix cornélien, auraient du mal à trancher.
Les Orléans considèrent que l’ancêtre de Louis de Bourbon, Philippe de France, petit-fils de Louis XIV avait renoncé au trône de France en montant sur le trône d’Espagne sous le nom de Philippe V. Une renonciation qui engagerait tous ses descendants.
Les Bourbons quant à eux estiment que les Orléans sont illégitimes car issus d’un régicide, depuis que Philippe d’Orléans, père de Louis-Phillipe a voté la mort de Louis XVI sous le nom de Philippe Egalité.