Bientôt 26 ans déjà… Philippe Casado est décédé le 21 janvier 1995 sur un terrain de rugby à quelques jours de son trente-et-unième anniversaire. Nous ses amis ne l’avons pas oublié. Peu après sa disparition nous lui avions consacré un petit livre Philippe Casado, la course en fête que nous présentions ainsi :
Né le 1er février 1964 à Oujda (Maroc), habitant à Saint-Estève près de Perpignan, il était un homme et un coureur lumineux. Doté de l’aura, la prestance et la valeur potentielle des meilleurs cyclistes de sa génération. Champion régional du Languedoc-Roussillon avec plus de 80 victoires à son actif, il figura en deuxième place du classement national amateur. Parvenu chez les professionnels, il s’illustrera maintes fois. Mais, assumant avec courage et humilité son rôle de travailleur de l’ombre, il briguera peu les feux des projecteurs. Les spécialistes retiennent de son palmarès de coureur complet (tout à la fois rouleur, grimpeur et sprinter) une échappée fleuve dans le Tour 88, deux belles tentative dans les derniers kilomètres des championnats de France 90 et 91, une victoire d’étape et un maillot rose dans la première étape du Giro 91. Les exigences tactiques, la domination des ténors du peloton, la malchance et son sens du dévouement poussé à l’extrême ont trop souvent bridé les ambitions de celui qui restera comme l’équipier modèle de Greg LeMond et Gilbert Duclos-Lassalle.
Pierre Bosc retrace avec précision et sensibilité le parcours de ce coureur attachant. L’avant-propos de Laurent Jalabert, les témoignages de Robert Forest et Henri Abadie ajoutent une touche d’émotion au portrait de ce compétiteur unanimement apprécié de ses pairs. (éd. Association des Amis de Philippe Casado, 1995 – épuisé)
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Philippe Casado, la course en fête
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James Dean jeune à jamais
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Il aurait eu 90 ans le 8 février 2021. Il a trouvé la mort à l’âge de 24 ans sur la route de Salinas (Californie), au volant de sa Porsche 550 Spyder affectueusement surnommée Little Bastard.
Ce jour-là, passionné d’automobile, James Dean compte s’aligner au départ d’une course, malgré l’interdiction par contrat des producteurs de ses derniers films. Parti tôt de son domicile à Los Angeles, avec pour passager son mécanicien Rolf Wutherich, il est arrêté par un contrôle de police et reçoit une contravention pour excès de vitesse. Il repart, toujours en roulant assez vite, de peur d’arriver en retard à la course.
Après avoir roulé presque 4 heures, James Dean traverse la petite ville de Cholame. À ce moment-là, un étudiant, Donald Turnupseed, arrive de la route 41 au volant d’une Ford Sedan. James Dean, lui, est sur la US Highway 466. La Ford Sedan coupe la priorité à la Porsche 550 qui arrive à bonne allure mais sans plus (90 km/h selon les experts). James Dean voit l’autre voiture, mais ne s’arrête pas, il ne freine même pas ; il tente de la contourner, sans succès. Les deux voitures se percutent, la Porsche est fracassée côté conducteur.
James Dean meurt sur le coup. Son mécanicien, après avoir heurté le tableau de bord, est projeté hors de la voiture. Il décèdera en 1981, après avoir connu plusieurs tentatives de suicide. L’autre conducteur s’en sort avec quelques hématomes. La mort de l’acteur fut annoncée à 17h59 exactement, il était âgé de 24 ans. En cette année 2015, il aurait donc 84 ans. Mais pour ses fans d’hier et d’aujourd’hui, devenu un acteur mythique, il reste éternellement jeune. Quant à sa voiture, l’histoire n’en reste pas là : Little Bastard devait aussi entrer dans la légende à la suite d’une série de faits troublants évoqués ici.
Gen Paul à Montmartre
Ses amis l’appelaient Gégène ou Popaul, Louis-Ferdinand Céline dans Féerie pour une autre fois l’a surnommé Jules. Moi je l’ai toujours appelé Gen Paul. J’avais du respect pour lui. Je le considérais un peu comme le père qui m’avait manqué.
Ainsi commence le récit de Chantal Le Bobinnec qui, entre 1950 et 1964, fit partie du cercle des amis du peintre montmartrois né rue Lepic en 1895. Ayant appris à jouer de la guitare avec Alexandre Lagoya qui se produisait au Lapin Agile, elle intéressait Gen Paul qui était passionné de musique et avait joué du cornet à piston au cirque Médrano. C’est ainsi que Chantal entra dans l’intimité du peintre qui, sous un caractère colérique, aggravé par l’abus d’alcool, cachait infiniment de tendresse. Bientôt elle devint une habituée de l’atelier de l’avenue Junot, participant aux repas et aux fêtes les plus folles. Elle y côtoiera une faune typiquement montmartroise mêlant peintres, écrivains, acteurs, compositeurs, et y croisera nombre de célébrités, comme Daragnès, Marie Bell, Fernand Ledoux, Charles Aznavour, Francis Lai, Marcel Jouhandeau, Marcel Aymé,… sans oublier les joyeux musiciens, les francs buveurs et autres personnages pittoresques rompus à l’argomuche ; toute une bohême bon enfant que Chantal restitue avec verve.
Elle retrace l’itinéraire de Gen Paul, enfant de Montmartre, qui se souvenait de Toulouse-Lautrec, de la Goulue et du Désossé, comme du clown musicien qui avait commencé sa carrière au cirque, du soldat parti pour la guerre où, en 1915, il sera amputé d’une jambe, de la révélation de la peinture et des premières œuvres. Et comment ne pas parler de Céline, que Gen Paul rencontra dans les années 1930, et de leur longue amitié ? Amitié tumultueuse qui ne survivra pas à la guerre et aux accusations délirantes de l’écrivain. Enfin comment ne pas évoquer Utrillo, l’autre peintre montmartrois qui, avec Gen Paul, incarna au XXe siècle la poésie de la Butte ? (éd. de Paris – Max Chaleil, présentation de Claude Duneton)
Décès de Little Richard
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Little Richard, artiste pionner du rock’n'roll, est décédé à l’âge de 87 ans, rapporte le magazine Rolling Stone. Son décès a été confirmé au magazine par son fils Danny Penniman, qui a précisé que la cause de sa mort n’était pas connue. De son vrai nom Richard Wayne Penniman, Little Richard était l’un des pères fondateurs du rock’n'roll.
De son vrai nom Richard Wayne Penniman, Little Richard a permis dans les années 1950 l’émergence d’un genre nouveau, le rock and roll, avec d’autres artistes de légende comme Chuck Berry ou Fats Domino. Pianiste virtuose au au style flamboyant, il a signé de nombreux succès tels que Tutti Frutti, Long Tall Sally,Rip It Up, Lucille ou encore Good Golly Miss Molly.