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La belle Rafaëla

Publié le 03 juil 2023 — par Sam
Catégories Galerie

A l’occasion de l’exposition Tamara de Lempicka présentée à la Pinacothèque de
Paris, voici trois tableaux représentant le même modèle. Le premier, intitulé Le
Rêve ou Rafaëla sur fond vert, dégage une impression de sensualité et de pudeur,
un érotisme élégant qui résume bien le style de l’artiste.

Autre portrait La Tunique rose de Rafaela. Allongée sur un canapé et vêtue
d’une courte « tunique » rose, comme on appelait alors cette sorte de vêtement, le modèle est aisément reconnaissable.
Comme dans le tableau précédent aux dominantes de vert, les harmonies sont ici
réduites à une couleur majeure et des variations de gris.

Le troisième est un nu voluptueux qui ne répond pas précisément aux canons de
beauté de notre époque. Dans la biographie consacrée à sa mère, Kizette de
Lempicka-Foxhall nous apprend que La belle Rafaëla, titre de ce tableau, aurait
été abordée par Tamara lors d’une de ses promenades quotidiennes et matinales au
Bois de Boulogne.

La jeune femme, présentée comme une nymphomane, pas forcément
vénale, aurait frappé Tamara par sa beauté. « Jamais je ne vis une femme plus
belle – d’immenses yeux noirs, un corps splendide. Je l’arrête en lui disant:
Mademoiselle, je suis peintre, et j’aimerais que vous posiez pour moi.
Accepteriez-vous? Elle répond : ’ Oui, pourquoi pas? ‘ Alors nous
prîmes rendez-vous dans mon atelier. » Tamara fut apparemment très satisfaite de
son modèle, puisqu’elle la fit poser pendant plus d’un an.

Tamara dans la Bugatti verte

Publié le 26 mar 2023 — par Sam
Catégories Galerie

Cette œuvre néo-réaliste de la période Art Déco représente Tamara de Lempicka dans une voiture de sport de couleur verte. On peut considérer cela comme le portrait fidèle d’une femme indépendante qui s’affirme dans un monde encore viril et très masculin.
Cette femme mystérieuse est représentée au volant d’une voiture alors qu’à cette époque, la conduite était réservée aux hommes, et encore plus la conduite de voitures de sport. Ses vêtements, notamment son casque et ses gants accentuent son allure sportive et elle arbore un maquillage exubérant sur un visage très féminin tout en se montrant dans une conduite masculine. Elle est habillée de façon sobre, en opposition avec la voiture verte très voyante. Sous son masque une suppose une coupe garçonne.


Les couleurs sont sombres, pour mettre en valeur les couleurs vives de la voiture et du maquillage de la femme. Les jeux de lumière font ressortir le visage de Tamara de Lempicka et la mettent en valeur.
L’orientation verticale, dite « portrait » donne une sensation d’action et de proximité.
On appel le cadrage « Plan poitrine ». Il met en valeur le visage et la poitrine de la femme.
Ce genre d’attitude et de style vestimentaire prouvent que c’était une femme émancipée.

Tamara de Lempicka, née Maria Gorska le 16 mai 1898, à Varsovie en Pologne, et décédée le 18 mars 1980 à Cuernavaca, au Mexique est la peintre polonaise la plus célèbre de la période Art déco. Brillante, belle & audacieuse, inclassable, mystérieuse et contradictoire, elle a fait de sa vie une succession de mises en scènes très élaborées. Elle prône le luxe et la modernité. Elle aimait avant tout les femmes mais s’est mariée deux fois.

La belle Rafaëla

Publié le 27 déc 2020 — par Sam
Catégories Galerie

A l’occasion de l’exposition Tamara de Lempicka présentée à la Pinacothèque de
Paris, voici trois tableaux représentant le même modèle. Le premier, intitulé Le
Rêve ou Rafaëla sur fond vert, dégage une impression de sensualité et de pudeur,
un érotisme élégant qui résume bien le style de l’artiste.

Autre portrait La Tunique rose de Rafaela. Allongée sur un canapé et vêtue
d’une courte « tunique » rose, comme on appelait alors cette sorte de vêtement, le modèle est aisément reconnaissable.
Comme dans le tableau précédent aux dominantes de vert, les harmonies sont ici
réduites à une couleur majeure et des variations de gris.

Le troisième est un nu voluptueux qui ne répond pas précisément aux canons de
beauté de notre époque. Dans la biographie consacrée à sa mère, Kizette de
Lempicka-Foxhall nous apprend que La belle Rafaëla, titre de ce tableau, aurait
été abordée par Tamara lors d’une de ses promenades quotidiennes et matinales au
Bois de Boulogne.

La jeune femme, présentée comme une nymphomane, pas forcément
vénale, aurait frappé Tamara par sa beauté. « Jamais je ne vis une femme plus
belle – d’immenses yeux noirs, un corps splendide. Je l’arrête en lui disant:
Mademoiselle, je suis peintre, et j’aimerais que vous posiez pour moi.
Accepteriez-vous? Elle répond : ’ Oui, pourquoi pas? ‘ Alors nous
prîmes rendez-vous dans mon atelier. » Tamara fut apparemment très satisfaite de
son modèle, puisqu’elle la fit poser pendant plus d’un an.