Archives de la catégorie ‘Mémoire’

Versailles Confidentiel

Publié le 12 mai 2018 — par Sam
Catégories Mémoire

Éminent symbole de puissance de la monarchie française, Versailles est un lieu de pouvoir, mais aussi de fête, de plaisir et de débauche. Derrière les portes et dans les recoins des jardins, les amants se retrouvent, des promesses s’échangent, des complots se trament. Avec cette histoire érotique de Versailles, Marc Fourny nous livre les secrets d’alcôves à la cour du roi de France.

Dans ce microcosme si particulier, qui règne sur le coeur du souverain peut changer bien des choses. Comment Louis XIV a-t-il composé avec ses nombreuses maîtresses ? De quels stratagèmes usa la cour pour remédier à la virginité du jeune Louis XV ? Pourquoi Marie-Antoinette a-t-elle failli mettre en danger les relations entre le royaume de France et l’Autriche en snobant la favorite de Louis XV ? Comment a-t-elle par ailleurs vécu le fait que Louis XVI n’était pas très « porté sur la chose » ? Des rivalités, des places à prendre ou à conserver, des amants maniant l’art de s’afficher ou au contraire celui de rester discrets, des amours sincères… Une approche originale et séduisante de la vie à Versailles, dans les coulisses du pouvoir.

Nathan Davis le discret

Publié le 14 avr 2018 — par Sam
Catégories Mémoire, Tempo

Méconu en France où il a vécu, le saxophoniste Nathan Davis est décédé lundi 9 avril en Floride. Installé à Paris dans les années 60, il avait exercé son talent avec de grands noms du jazz tels que Art Blakey, Eric Dolphy, Ray Charles, Art Taylor, Hampton Hawes, Jimmy Garrison, Joe Henderson, Woody Shaw, Nat Adderley, Idris Muhammad…

Nathan Davis (15 février 1937 – 9 avril 2018) voit le jour à Kansas City – tout un programme – en 1937. Sa mère est chanteuse (gospel), son père musicien amateur, lui fait ses débuts professionnels à 16 ans, dans l’orchestre de Jay McShann. Soit à peine un lustre après Charlie Parker aux mêmes pupitres. Le jazz est une histoire de villes (Kansas City, Chicago, Paris, Pittsburgh) pour Nathan Davis, et de big bands – véritables conservatoires psycho–actifs.
Sérieuses études à l’université du Kansas, après quoi il forme, avec Carmell Jones, son premier orchestre et visite l’Europe avec un show, Jayhog Jamboree. Docteur en ethnomusicologie de l’université Wesleyan, il quitte Kansas City pour Chicago. Les villes ont des sons d’ensemble, des sortes d’accents, de phrasés, très distincts les uns des autres. Les musiciens identifient très vite leur personnalité de ville. Chicago, à l’époque, porte les noms de Johnny Griffin (« Little giant »), Ira Sullivan, John Gilmore…

Anniversaire : la mort de Molière

Publié le 17 fév 2018 — par Sam
Catégories Mémoire

moliere

Ne cherchez pas, on a compté pour vous : 345 ans. Jour funeste en effet que ce vendredi 17 février 1673 qui vit le grand Jean-Baptiste Poquelin rendre l’âme. Une semaine après la première du Malade imaginaire, sa dernière comédie-ballet (1673), au théâtre du Palais-Royal, Molière se trouve mal sur scène. A 10 heures du soir, transporté chez lui, rue de Richelieu, le grand auteur, acteur et metteur en scène, rend son dernier soupir à l’âge de cinquante-neuf ans.
Sa femme, Armande Béjart, obtient de l’archevêque de Paris qu’une sépulture chrétienne soit accordée à de celui qui n’a pu, avant de mourir, abjurer sa profession de comédien comme l’exige alors l’Église. Le curé de Saint-Eustache sera autorisé à l’enterrer de nuit, sans aucune pompe et sans aucun service.

La mort de James Dean

Publié le 30 sept 2016 — par Sam
Catégories Mémoire

Le 30 septembre 1955 – il y a donc 62 ans – James Dean a trouvé la mort sur la route de Salinas (Californie), au volant de sa Porsche 550 Spyder affectueusement surnommée Little Bastard. Il était âgé de 24 ans.
Ce jour-là, passionné d’automobile,James Dean compte s’aligner au départ d’une course, malgré l’interdiction par contrat des producteurs de ses derniers films. Parti tôt de son domicile à Los Angeles, avec pour passager son mécanicien Rolf Wutherich, il est arrêté par un contrôle de police et reçoit une contravention pour excès de vitesse. Il repart, toujours en roulant assez vite, de peur d’arriver en retard à la course.
Après avoir roulé presque 4 heures, James Dean traverse la petite ville de Cholame. À ce moment-là, un étudiant, Donald Turnupseed, arrive de la route 41 au volant d’une Ford Sedan. James Dean, lui, est sur la US Highway 466. La Ford Sedan coupe la priorité à la Porsche 550 qui arrive à bonne allure mais sans plus (90 km/h selon les experts). James Dean voit l’autre voiture, mais ne s’arrête pas, il ne freine même pas ; il tente de la contourner, sans succès. Les deux voitures se percutent, la Porsche est fracassée côté conducteur.
James Dean meurt sur le coup. Son mécanicien, après avoir heurté le tableau de bord, est projeté hors de la voiture. Il décèdera en 1981, après avoir connu plusieurs tentatives de suicide. L’autre conducteur s’en sort avec quelques hématomes. La mort de l’acteur fut annoncée à 17h59 exactement, il était âgé de 24 ans. En cette année 2015, il aurait donc 84 ans. Mais pour ses fans d’hier et d’aujourd’hui, devenu un acteur mythique, il reste éternellement jeune. Quant à sa voiture, l’histoire n’en reste pas là : Little Bastard devait aussi entrer dans la légende à la suite d’une série de faits troublants évoqués ici.