Pas grand chose à retenir ce mois-ci. Trois livres à peine qui ne m’ont pas réellement enthousiasmé malgré le talent – sinon plus – largement reconnu et la célébrité des auteurs. Il est vrai que les œuvres de fiction, si intéressantes soient-elles, me touchent de moins en moins. Ces trois bouquins sont :
- Petit déjeuner chez Tiffany de Truman Capote (folio)
- Trilogie new-yorkaise de Paul Auster (Babel)
Bien que choisis au hasard de ma bibliothèque, ces deux livres se ressemblent : atmosphère plutôt sombre voire oppressante, personnages marginaux en quête d’identité, épris de liberté. De longues nouvelles plutôt que des romans avec des intrigues bien ficelée dans un style fluide du genre polar ou thriller. On se laisse prendre dès les premières pages par l’écriture et la tonalité d’ensemble, l’étrangeté des situations. Mais le dénouement est toujours un peu frustrant faute d’explication rationnelle, surtout chez Auster. Si bien qu’en refermant ces livres on se demande si l’auteur ne s’est pas un peu foutu de nous, pauvres lecteurs pris dans ses rets comme dans une sorte de toile d’araignée littéraire.
De Paul Auster j’avais déjà lu Seul dans le noir (Actes Sud) qui m’avait aussi laissé cette impression sans doute voulue de désespérance et d’inachevé.
- Les promesses du ciel et de la terre de Claude Michelet (Pocket), premier volet là encore d’une trilogie non plus urbaine mais « terrienne », et donc plus proche de ma sensibilité classique.