Emmeran Rollin – Vibrance

Publié le 09 jan 2022 — par Sam
Catégorie(s) Playlist

Emmeran ROLLIN commence ses études d’orgue au conservatoire de Montauban en 2002 dans la classe de Marc CHIRON. En 2005, il les poursuit auprès de Michel BOUVARD au Conservatoire National de Région de Toulouse et complète sa formation par une licence de musicologie à l’Université de Toulouse Le Mirail. En 2008, il continue ses études d’orgue dans la classe d’Eric LEBRUN au conservatoire de St Maur-des-fossés dans laquelle il obtient un premier prix mention Très Bien ainsi que dans le même temps un master en administration et gestion de la musique à Sorbonne-Paris IV. En Avril 2010, il est admis au centre d’études supérieures de Toulouse dans les classes de Michel BOUVARD, Willem JANSEN, Stéphane BOIS et Philippe LEFEBVRE qui devient l’Institut Supérieur Des Arts de Toulouse. Il est récompensé en juin 2013 par l’obtention du Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNSPM) avec mention Très Bien.

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Emmeran ROLLIN s’est produit en concert avec le choeur de chambre les éléments, l’orchestre du Capitole, le choeur de chambre Mélanges et en soliste dans plusieurs festivals, Toulouse les orgues, Cycle musical de la chapelle de Kersaint, Toulouse d’été, festival d’orgue de Montauban, Notre-Dame de Paris.

Il a été organiste titulaire de la Cathédrale de Montauban de 2004 à 2012 ainsi que directeur des trois premières éditions de son festival d’orgue. Actuellement, Emmeran ROLLIN est titulaire du grand-orgue Jean Daldosso de Rocamadour ainsi que directeur du festival de Rocamadour.

https://youtu.be/LsHufcLxGyE

Une belle biographie de Molière

Publié le 31 déc 2021 — par Sam
Catégorie(s) Reflets

Il existe un mythe de Molière édifié sur un monceau de légendes : mari jaloux et malheureux ; d’humeur rêveuse et mélancolique ; versificateur maladroit ; acteur doué pour le seul jeu comique ; malade consumé par ses mauvais poumons… Des générations de biographes ont colporté ces fables qui composent encore aujourd’hui son portrait. Comment retrouver le Molière que ses contemporains ont connu ? Il ne subsiste de lui ni manuscrits ni lettres ni écrits intimes.

Molière_Forestier


Pour connaître au plus près la figure de l’homme, l’itinéraire de l’acteur, l’audace du directeur de théâtre, l’ingéniosité créatrice de l’auteur, il faut revenir aux témoignages méconnus, aux documents oubliés – tout ce qui restitue les travaux et les jours de l’homme, la vie d’une famille hors norme, les tribulations d’une troupe d’exception, la séduction de l’artiste-courtisan devenu le favori de Louis XIV, et qui éclairent les fulgurances du plus grand auteur comique occidental. Georges Forestier tente de se glisser dans l’intimité du créateur. Il en reconstitue la formation intellectuelle, révèle les secrets de fabrication de ses œuvres et fait découvrir la logique qui préside à l’enchaînement des pièces en perpétuel renouvellement. Au fil des spectacles, et d’un triomphe à l’autre, c’est le genre même de la comédie que Molière ne cesse de révolutionner. Voilà pourquoi cet alchimiste reste indéfiniment le contemporain de ses spectateurs et de ses lecteurs.

Frankie Avalon, une star d’antan

Publié le 23 déc 2021 — par Sam
Catégorie(s) Mémoire, Tempo

Avallon

Les chansons de l’Américain Frankie Avalon, chanteur et trompettiste de rock, mais aussi acteur, ont occupé la tête des hit-parades de la fin des années 1950 au tout début des années 1960.
Francis Thomas Avallone naît à Philadelphie (Pennsylvanie) le 18 septembre 1939. Il manifeste dès l’enfance des dons exceptionnels pour la trompette et il est déjà un instrumentiste expérimenté lorsque, encore adolescent, il rejoint le groupe Rocco And The Saints, dont le batteur et chanteur est la future star pop Bobby Rydell. Sous la tutelle du directeur artistique Bob Marcucci, Avalon se lance en 1957 dans la carrière de chanteur et acquiert la célébrité grâce au show télévisé American Bandstand produit par la chaîne A.B.C. à Philadelphie ; tirant parti de son allure de jeune homme bien comme il faut, soignant son image, il devient le modèle de l’idole pop des teen-agers que véhicule cette émission. Rydell et Fabian (Fabiano Forte) ne tarderont pas à lui emboîter le pas.
De 1958 – lorsque son single Dede Dinah se hisse à la septième position du hit-parade pop – à 1962, Avalon va inscrire plus de vingt « tubes » (écrits, pour la plupart, par Marcucci) à son actif, notamment deux numéros un aux singles pop en 1959, Venus et Why. Comme acteur, il joue le rôle de Smitty dans Alamo de John Wayne (1960) ; Avalon et l’actrice et chanteuse pop Annette Funicello tiennent les premiers rôles romantiques dans des « beach movies » (« comédies de plage » : Beach Party, 1963 ; Muscle Beach Party, 1964 ; Bikini Beach, 1964 ; Beach Blanket Bingo, 1965…) très populaires aux États-Unis dans les années 1960. Il poursuit ensuite sa carrière de chanteur et d’acteur. En 1978 notamment, il se parodie dans Grease, de Randal Kleiser, aux côtés de John Travolta et d’Olivia Newton-John.
Il tourna encore plusieurs films, notamment dans Voyage to the bottom of the sea (1961) (Le Sous-marin de l’Apocalypse), ainsi que Beach Party (1963) qui fut un grand succès pour les Teenagers et qui eu plusieurs suites et il joua dans d’autres comédies de série B. Il se produira également dans des cabarets : enfin crooner !
Par la suite, Avalon se tourna vers le marketing et créa Frankie Avalon Products Côté vie privée, Frankie épousa Kathryn « Kay » Diebel le 19 janvier 1963. C’était une ancienne gagnante du concours de beauté et Avalon l’a rencontra en jouant aux cartes chez un ami. Ils auront huit enfants – Frankie Jr., Tony, Dina, Laura, Joseph, Nicolas, Kathryn et Carla. Ils ont 10 petits-enfants. Il tournera encore dans les films Grease (1978) où il interprète une caricature de lui-même , avec Olivia NEWTON-JOHN et John TRAVOLTA et dans le film Casino (1995) avec Robert De NIRO.
Dans le cadre d’une tournée de concerts de longue date dans les années 2000, Avalon a tourné avec ses compatriotes du début des années 60 à Philadelphie, FABIAN et Bobby RYDELL, sous la bannière « Golden Boys de Dick Fox ». Enfin, dans un tout autre registre, un livre de recettes de plus de 80 recettes de St. Martin ‘s Press, Italian Family Cookbook de Frankie Avalon , a été publié en 2015.

Nathan Davis le discret

Publié le 22 déc 2021 — par Sam
Catégorie(s) Tempo

Méconu en France où il a vécu, le saxophoniste Nathan Davis est décédé lundi 9 avril en Floride. Installé à Paris dans les années 60, il avait exercé son talent avec de grands noms du jazz tels que Art Blakey, Eric Dolphy, Ray Charles, Art Taylor, Hampton Hawes, Jimmy Garrison, Joe Henderson, Woody Shaw, Nat Adderley, Idris Muhammad…

Nathan Davis (15 février 1937 – 9 avril 2018) voit le jour à Kansas City – tout un programme – en 1937. Sa mère est chanteuse (gospel), son père musicien amateur, lui fait ses débuts professionnels à 16 ans, dans l’orchestre de Jay McShann. Soit à peine un lustre après Charlie Parker aux mêmes pupitres. Le jazz est une histoire de villes (Kansas City, Chicago, Paris, Pittsburgh) pour Nathan Davis, et de big bands – véritables conservatoires psycho–actifs.
Sérieuses études à l’université du Kansas, après quoi il forme, avec Carmell Jones, son premier orchestre et visite l’Europe avec un show, Jayhog Jamboree. Docteur en ethnomusicologie de l’université Wesleyan, il quitte Kansas City pour Chicago. Les villes ont des sons d’ensemble, des sortes d’accents, de phrasés, très distincts les uns des autres. Les musiciens identifient très vite leur personnalité de ville. Chicago, à l’époque, porte les noms de Johnny Griffin (« Little giant »), Ira Sullivan, John Gilmore…