Le nouveau Synapse

Publié le 10 jan 2023 — par Sam
Catégorie(s) Reflets

Cannondale vient de lancer son nouveau vélo de route Synapse. Synapse, ce sont 15 années de performances, confort et polyvalence.
Pour pousser le concept de polyvalence et de sécurité encore plus loin, Cannondale introduit avec ce Synapse la technologie SmartSense grâce à un système de lumières et de radar actifs intelligents.

Ce nouveau Synapse apporte un confort accru de 8% avec une position plus droite, tout en étant plus rapide en tirant les enseignements du SystemSix.
La gamme Synapse est proposée de 3499 à 8999€ avec le SmartSense proposé sur les modèles carbone 1, 2 et 3. (Matos Vélo)

Royal Enfield : la Classic re-born

Publié le 10 jan 2023 — par Sam
Catégorie(s) Reflets

Elle est simple, elle est classique, elle est mignonne tout simplement ! La nouvelle Royal Enfield Classic 350 est tout à fait conforme à la philosophie de Royal Enfield. Le constructeur indien, aidé par le centre de recherches et de design Européen basé en Angleterre, a eu la bonne idée de conserver certains traits de style propres à la marque, comme la présence d’un réservoir chromé sur certains modèles, avec des liserés peints à la main, les feux de position de part et d’autre du phare délicieusement cerclé de métal…etc.

Attention, certains coloris changent vraiment le look et la perception de la Classic. En coloris pastel et chrome, elle fait vraiment vintage ; en gris mat avec l’échappement noir, elle se veut un peu Dark custom moderne. La moto présente vraiment bien, tout simplement. Pas de fioritures, une finition vraiment plaisante à ce niveau de prix avec des soudures de cadre au moins aussi propres que sur des motos vendues 3 000 euros de plus. Certes, le moteur homologué Euro5, refroidi par air (air et huile sur la fiche technique) n’égale pas la beauté sculpturale des anciens blocs des anciennes Bullet, question de goût. De même pour les crash bars de la moto de l’essai, plutôt envahissants… (Moto Revue)

Le maître de l’orgue dans les étoiles

Publié le 10 jan 2023 — par Sam
Catégorie(s) Playlist

Le grand musicien américain Lonnie Smith s’est éteint le 28 septembre 2021 à Fort Lauderdale (Floride). Agé de 79 ans, il a succombé à une fibrose pulmonaire, selon Blue Note, le label qui lui a permis de se faire un nom à la fin des années 60 et sur lequel il était de retour ces dernières années Doté d’un look génial et d’un son qui ne l’est pas moins, Dr. Lonnie Smith restera comme un géant du soul-jazz funky et un grand maître de l’orgue. Quarante-cinq ans après son premier album pour Blue Note, il avait publié en 2016 son nouvel album « Evolution » sous le prestigieux label.

Toujours affublé de sa longue barbe grise et de son turban sur la tête (signes distinctifs des Sikhs), il a commencé en tant qu’accompagnateur du saxophoniste Lou Donaldson sur des albums comme « Alligator Bogaloo » puis comme leader et créateur de véritables classiques du soul-jazz tels que « Think ! » et « Turning Point ».
Surnommé le « Docteur » ou « Turbanator » par les musiciens pour sa capacité à interpréter, ou arranger, toutes les musiques, l’organiste invite sur « Evolution » le pianiste Robert Glasper. Le saxophoniste Joe Lovano est aussi de la partie; lui qui a commencé sa carrière en jouant aux côtés de l’organiste sur l’album « Afrodesia », sorti en 1975. Plus récemment était sorti « All in My Mind », un album live enregistré au Jazz Standard de New York lors d un concert donné en trio. Ce disque est le digne successeur d’ « Evolution », album salué par la critique et qui marquait donc le retour de Lonnie Smith chez Blue Note Records. Ce label lui avait permis d accéder à la reconnaissance du grand public et de s’imposer parmi les véritables classiques.

Une lettre de Léautaud à Céline

Publié le 03 jan 2023 — par Sam
Catégorie(s) Mémoire

Leautaud

Qu’y avait-il de commun entre Céline et Léautaud ? Le talent d’écrivain d’abord – encore que dans le cas du premier le terme de génie soit souvent avancé; la dégaine de clochard ensuite, et nul n’ignore que sur la fin de sa vie l’ermite de Meudon avait adopté la mise déguenillée du solitaire de Fontenay-aux-Roses, ce qui tendrait à confirmer leur semblable mépris des conventions et une certaine misanthropie.
Surtout, ce qui les réunit c’est leur amour des chats. Voici à ce propos une anecdote rapportée par Frédéric Vitoux dans son excellent Bébert, le chat de Louis Ferdinand Céline. En juin 1944, Céline décide de gagner le Danemark mais il lui faut d’abord se rendre en Allemagne pour obtenir visas et autres sauf-conduits… A-t-il hésité alors à emmener Bébert ? Selon Frédéric Vitoux, il reçoit à cette époque un mot de Paul Léautaud : « Vous allez sans doute être liquidé à la Libération, lui dit-il en substance, et vous l’aurez bien mérité, je ne verserai pas une larme, mais vous pourrez mourir en paix, sachez que je suis prêt à recueillir Bébert qui seul m’importe. »
Bien que sensible à cette proposition sans ambages, Céline ne lui a pas donné suite. Quant à la lettre ainsi résumée, elle a disparu dans l’incendie du pavillon de Céline à Meudon, le 23 mai 1968.